Le Roi de Jordanie vient d’annoncer son opposition à la judaïsation du Golan. Selon le journal libanais Al-Akhbar, le gouvernement américain a demandé à la Jordanie de réinstaller un demi-million de réfugiés palestiniens en contrepartie d’un investissement de 45 milliards de dollars dans ce pays. Amman va-t-il accepter ce marché?
Selon Al-Akhbar, l’Égypte et la Jordanie auraient donné leur accord de principe au Deal du siècle. Cependant, le roi de Jordanie Abdallah II a qualifié de dangereux le Deal du siècle, dont la mise en œuvre s’avère très difficile.
« En vertu du Deal du siècle, des parties des terres jordaniennes seront concédées à Israël et l’Arabie saoudite conférera en contrepartie une superficie équivalente à la Jordanie », lit-on sur les colonnes du journal.
Le journal a indiqué que le Deal du siècle prévoirait également une administration conjointe de la Cisjordanie par Israël, la Jordanie et l’Autorité autonome palestinienne.
Entre-temps, parmi les pays arabes, l’Égypte joue la carte du pays modéré et cherche à servir de médiateur pour régler la crise palestinienne.
En échange de l’octroi de 65 milliards de dollars pour la reconstruction de la péninsule du Sinaï, Le Caire rendra le terrain propice à la circulation des Palestiniens en Égypte et vice-versa et favorisera leur installation dans le pays. Le gouvernement égyptien prévoit également de construire de vastes zones industrielles destinées aux Palestiniens.
Le journal Al-Akhbar a souligné que les derniers détails du Deal du siècle seront dévoilés lors de la prochaine visite du président égyptien Abdel Fattah al-Sissi à Washington.
D’après le journal, certains pays arabes du littoral du golfe Persique seront chargés de financer le Deal du siècle.
Cela intervient alors que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a révélé lors d’une interview accordée au journal israélien Maariv certains détails de l’accord.
« Celui qui s’imagine qu’un État palestinien sera formé pour encercler Israël depuis deux axes se trompe complètement », a-t-il ironisé.
Et de poursuivre : « Trois clauses du Deal du siècle ne sont pas négociables. Primo : pas une seule colonie ne sera évacuée des territoires occupés ; secundo : l’ouest de la Cisjordanie restera aux mains d’Israël ; tertio : Israël ne partagera jamais Qods avec les Palestiniens. »
Netanyahu a en outre affirmé qu’il ne céderait pas la bande de Gaza au président palestinien Mahmoud Abbas.
« (Gaza et la Cisjordanie) sont deux entités séparées et je pense que sur le long terme, ceci n’est pas mauvais pour Israël », a-t-il souligné.
« Le seul choix en ce qui concerne la Bande de Gaza est de la coloniser et de la gouverner », a-t-il déclaré.
Les déclarations du Premier ministre israélien interviennent à quelques jours des élections générales en ‘Israël’ qui se tiennent mardi prochain.
Sources: PressTV + AA