À peine quelques heures après l’annonce d’une reconnaissance américaine de l’occupation du Golan, une délégation de la Résistance islamique, Hamas, est arrivée à Beyrouth où elle a rencontré le secrétaire général du Hezbollah.
Sayed Hassan Nasrallah a ainsi reçu, lundi 25 mars, une délégation du Hamas, dirigée par le vice-président du bureau politique du mouvement, Saleh al-Arouri. Les deux parties se sont penchées sur les coopérations bilatérales et sur une coordination rapprochée concernant divers sujets.
Selon les sources d’information, « les dernières évolutions dans la région, en Palestine et à Gaza ont été « prioritairement » abordées lors de cet entretien ».
Lors d’un point de presse conjoint avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, Donald Trump a laissé entendre que sa décision, largement dénoncée à travers le monde pour avoir violé le droit international, visait surtout à permettre à ‘Israël’ de positionner son armée dans la région occupée du Golan à effet de contrer « l’Iran et le Hezbollah ».
La décision de Trump, selon les experts, ne fera qu’accélérer le processus de fusion et de cohésion inter-Résistance. Au moment où l’Américain signait une déclaration légalement sans intérêt sur la reconnaissance de l’annexion du Golan par Israël, la colonie israélienne de Sderot encaissait une salve de missiles et de roquettes tirés depuis Gaza.
La rencontre entre le secrétaire général du Hezbollah et la délégation du Hamas intervient également en pleine période de confrontation et d’escalade opposant ‘Israël’ à la Résistance. Des régions de la bande de Gaza ont été frappées par l’armée d’occupation dans la nuit de lundi à mardi. Mais les frappes ont été loin de produire les effets escomptés.
Source: Avec PressTV