Le Conseil des droits de l’homme des Nations unies a critiqué, le vendredi 22 mars, l’extension des colonies juives sur le plateau du Golan, occupé par les forces israéliennes en juin 1967 et annexé par l’entité sioniste en 1981.
Le Conseil des droits de l’homme de l’Onu a adopté par 26 voix pour, 16 contre et cinq abstentions une résolution annuelle sur le Golan syrien présentée par le Pakistan au nom de l’Organisation de la conférence islamique (OCI). Certains pays européens, notamment le Royaume-Uni, ont voté contre. Les Etats-Unis, eux, ont quitté le Conseil l’an dernier, l’accusant d’être anti-israélien.
«Le vote d’une telle résolution doit envoyer un message clair (…) à la puissance occupante et à tous ceux qui soutiennent Israël sur l’attachement à la Charte de l’ONU, dont l’impossibilité de l’acquisition des terres par la force», a dit l’ambassadeur syrien auprès des Nations unies à Genève, Houssam Edin Aala. «Le Golan syrien est occupé mais il reste et restera arabe et syrien», a-t-il ajouté.
La résolution demande la fin de la construction de colonies juives sur le plateau. Elle dénonce aussi l’octroi forcé de la citoyenneté israélienne aux habitants syriens du Golan. L’annexion du Golan par ‘Israël’ n’a pas été reconnue par les Nations unies.
La résolution assure que toutes les mesures et les procédures législatives et administratives adoptées par l’autorité occupante pour changer l’aspect du Golan syrien occupé et son statut juridique sont « nulles et non avenues ».
Le Conseil s’est dit inquiet des violations israéliennes dans le Golan syrien occupé, en particulier les arrestations arbitraires à l’encontre des Golanais.
La résolution autorise les personnes déplacées du Golan syrien occupé à retourner à leurs foyers et à récupérer leurs propriétés.
Le président Donald Trump a jugé, jeudi 21 mars, qu’il était temps que les Etats-Unis reconnaissent la souveraineté israélienne sur le plateau, ce qui a provoqué la colère de la Syrie.
Sources : Reuters + Sana