La Syrie a accusé la Turquie d’avoir dérobé un recueil archéologique juif de Damas, a révélé l’agence russe Sputnik dans son édition arabophone.
Cette accusation a été exprimée par la voix du directeur général des antiquités et des musées en Syrie, Mahmoud Hammoud.
« Beaucoup de manuscrits ont été volés depuis la synagogue de Jobar, à l’est de Damas. Ils ont fuités vers la Turquie lorsque les groupes terroristes de la Ghouta ont été évacués vers le nord syrien », a-t-il précisé. Il a accusé la Turquie vouloir cacher l’origine du registre écrit en hébreux et volé à Damas.
M. Hammoud a dit ne pas prendre au sérieux les informations rendues publiques par les autorités turques selon lesquelles deux personnes ont été arrêtées alors qu’elles tentaient de faire passer un manuscrit en cuir dans leur voiture depuis le gouvernorat de Mardine vers Istanbul, après l’avoir volé d’un musée de Damas.
Le responsable syrien a aussi contesté la version turque sur l’importance du rouleau, estimant « qu’il n’a pas une aussi grande valeur historique ». Il n’a plus non plus avoir été dérobé des musées syriens « car on n’y place pas les ouvrages hébraïques », comme le laissent entendre les autorités turques. Selon lui, il a surement été volé depuis la synagogue de la ville de Jobar qui était occupée par les groupes terroristes soutenus par la Turquie et l’Arabie saoudite.
« En diffusant l’information sur l’interception de ce manuscrit, il se pourrait qu’elles veuillent couvrir le pillage méthodique des antiquités syriennes par les bandes pro turques du nord de la Syrie », a-t-il aussi accusé Ankara.
A savoir que la publication de cette information par les autorités turques pourrait entre autre vouloir viser l’entité sioniste qui s’arrache tout ce qui a trait à la tradition juive. Afin de le transformer en l’objet d’un marchandage.
En mars 2013, notre site avait rendu compte que les services de renseignements israéliens ont dévalisé certains objets de grande valeur de la synagogue située dans le quartier Jobar. Et ce grâce à l’aide de la Jordanie, de la Turquie. Les ont aussi aidée les milices qui contrôlaient ce quartier a cette époque : l’Armée syrienne libre, le front al-Nosra d’al-Qaïda.
Source: Divers