En protestation contre la fermeture par les forces d’occupation israéliennes d’un des portails de la mosquée al-Aqsa, les parlementaires jordaniens ont réclamé l’expulsion de l’ambassadeur israélien d’Amman et le rappel de l’ambassadeur jordanien de Tel Aviv.
Le Comité parlementaire palestinien a salué dans un communiqué les efforts déployés par la Jordanie pour enlever les cadenas que les Israéliens avaient mis à la porte Bab al-Rahmah de la mosquée al-Aqsa.
Les forces d’occupation ont fermé dimanche soir (17 février) la porte Bab al-Rahmah de la mosquée al-Aqsa aux fidèles palestiniens avec des chaines et des cadenas qui ont été cassés par les Palestiniens pour entrer dans le lieu saint.
Le Comité parlementaire palestinien de Jordanie, tout en condamnant fermement l’agression des autorités d’occupation à AlQuds, a exprimé sa préoccupation quant aux assauts incessants des militaires israéliens et des colons contre la mosquée al-Aqsa, les fidèles et le personnel des lieux saints de la ville.
Le Parlement jordanien a donné son feu vert à la demande du Comité parlementaire palestinien qui demandait l’expulsion de l’ambassadeur jordanien d’Amman.
Les militaires et les colons israéliens tentent de détruire les identités musulmane et chrétienne de la sainte ville d’AlQuds en les remplaçant par des symboles du sionisme.
Les actions hégémoniques du régime israélien contre AlQuds et la mosquée al-Aqsa interviennent alors que l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a adopté en 2016 une résolution qui a rejeté tout lien historique, religieux ou culturel entre les juifs et les lieux saints d’AlQuds et notamment la mosquée Al-Aqsa qui a été au contraire considérée comme un lieu sacré pour les musulmans.
La ville d’AlQuds qui abrite la mosquée al-Aqsa, première qibla des musulmans, est considérée comme une partie intégrante de la Palestine et elle est l’un des trois principaux lieux saints de l’Islam.
Source: Avec PressTV