Après 4 ans de guerre saoudienne contre le Yémen, qui a détruit les différents secteurs de ce pays, pas un jour ne se passe sans que les médias saoudiens n’annoncent des funérailles de soldats saoudiens, tués par les forces yéménites (armée + Ansarullah).
Pour compenser sa défaite, Riyad renforce sa présence dans l’est, à savoir dans la province d’al-Mahra (où Ansarullah est absent), en vue d’atteindre ses objectifs.
Riyad cherche également à construire un pipeline pour exporter du pétrole via al-Mahra vers la mer d’Oman et à renforcer sa présence militaire près de la frontière entre le Yémen et l’Oman. Les agissements saoudiens et émiratis sont suivis de près par les Yéménites. L’Arabie saoudite n’arrive toujours pas à mettre un terme aux menaces des forces yéménites.
Intensification des opérations au-delà des frontières
Ces deniers jours, les forces yéménites ont intensifié leurs opérations contre les cibles saoudiennes et avancé vers des bases frontalières dispersées.
Plusieurs attaques à l’artillerie et au missile ont visé les forces de la coalition saoudienne sur différentes régions frontalières, à Jizane et à Najrane, régions frontalières avec la province de Saada.
Les forces yéménites ont également annoncé que leurs combattants avaient pris le contrôle d’une partie des hauteurs dans la région de Jizane et d’autres bases dans la région de Najran.
Et ce, alors que la coalition saoudienne poursuit ses frappes aériennes contre les régions frontalières notamment la province de Saada.
Selon des sources sur le terrain, citées par le site d’information al-Arabi al-Jdid, des affrontements opposent les combattants d’Ansarullah aux forces saoudiennes appuyées par les gardes-frontières et les éléments du gouvernement démissionnaire.
Le contingent soudanais de cette coalition a participé durant ces derniers mois aux affrontements à la frontière de Saada.
Depuis le début de l’agression saoudienne contre le Yémen en 2015, la province de Saada et les régions frontalières sont les zones les plus exposées aux frappes aériennes, au pilonnage, à l’artillerie et aux tirs de missiles.
Des sources locales ont dit à al-Arabi al-Jdid que malgré plusieurs années de guerre, Ansarullah est toujours capable de causer quotidiennement des dommages aux Saoudiens et aux forces du gouvernement démissionnaire.
En 2018, outre la province de Hodeïda, Saada et Hajjah, dans le nord-ouest du pays, ont été au centre des affrontements.
Les Yéménites estiment que l’une des raisons de la défaite de l’Arabie saoudite s’explique par le fait que la coalition saoudienne a renoncé à trouver des bases dans les zones stratégiques dans le sud et l’est du Yémen pour affronter les forces yéménites qui contrôlent la plupart des provinces du nord, du centre et du sud-ouest du pays, notamment Sanaa.
Source: Avec PressTV