Situées dans le sud et le sud-ouest du Yémen, les provinces d’Aden et de Chabwa sont devenues le théâtre d’affrontements armés entre les mercenaires de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis, et ce, en dépit des protestations consécutives des habitants contre la présence militaire des occupants à la solde de Riyad et d’Abou Dhabi sur le sol yéménite.
Selon les témoins oculaires, les heurts ont eu lieu entre les forces soutenues par les Émirats arabes unis et les partisans du Parti al-Islah, proche de l’Arabie saoudite, à proximité d’un gisement pétrolier dans la province de Chabwa, a rapporté la chaîne de télévision Al-Alam.
Faisant état du nettoyage de 15 zones militaires occupées par les paramilitaires de la coalition saoudienne, Yahya Saree, porte-parole officiel des forces armées yéménites, a annoncé, la semaine dernière, qu’il était à présent temps pour Ansarallah de passer à l’offensive.
La compétition entre les mercenaires de Riyad et d’Abou Dhabi visant à s’emparer des champs pétroliers de la province yéménite de Chabwa, mène parfois aux lourds conflits armés.
« Ayant un conflit d’intérêts, les groupes à la solde de Riyad et ceux soutenus par Abou Dhabi rivalisent pour s’emparer des puits de pétrole », a affirmé Aref al-Ameri le secrétaire général du Front de libération du sud au Yémen lors d’une interview accordée à la chaîne Al-Alam.
La paix semble loin de s’installer dans la province yéménite d’Aden où les mercenaires de la coalition saoudo-émiratie s’entretuent, par moments, pour un conflit d’intérêts. Dans le cadre d’une campagne de répression contre toute opposition à la politique d’occupation d’Abou Dhabi, les forces émiraties ont enlevé Ibrahim al-Adani, leader d’un groupe militant et l’imam de la prière à la mosquée al-Khalil dans la région d’al-Mansoureh à Aden.
La province al-Mahra dans le sud du Yémen n’échappe pas non plus à la vague de protestations anti-occupants. Ali Salem al-Harizi, ancien gouverneur, a appelé les habitants à prendre l’arme pour défendre leur territoire contre les occupants saoudiens.
La coalition USA/Israël/monarchies arabes risque d’être prise de court : Ansarallah menace désormais de sortir ses « armes stratégiques » si les agresseurs continuent à violer l’accord de Stockholm. Ces armes de dissuasion stratégiques pourront aller au-delà des missiles ou encore des drones.
Source: PressTV