Le Premier ministre palestinien Rami Hamdallah a offert lundi la démission de son gouvernement, au moment où le président Mahmoud Abbas s’emploie à former une nouvelle coalition.
Ces efforts du président Abbas sont largement considérés par les analystes comme un moyen supplémentaire d’isoler ses rivaux du Hamas.
Hamdallah « met son gouvernement à la disposition du président Mahmoud Abbas », a indiqué un porte-parole du gouvernement dans un communiqué.
Hamdallah avait déjà remis en juin 2015 la démission de son gouvernement, sans qu’elle n’entre en vigueur.
Le gouvernement est l’émanation de l’Autorité palestinienne, entité intérimaire internationalement reconnue et censée préfigurer un Etat indépendant qui comprendrait la Cisjordanie et la bande de Gaza, séparées de quelques dizaines de kilomètres par le territoire palestinien occupé.
Le Hamas contrôle le pouvoir depuis 2007 à Gaza.
L’Autorité présidée par le président Abbas n’exerce plus son contrôle, limité par l’occupation israélienne, que sur des fragments de Cisjordanie.
L’actuel gouvernement établi en Cisjordanie est le vestige du cabinet de personnalités indépendantes que le Fatah et le Hamas s’étaient entendus pour créer en 2014 quand les deux formations avaient annoncé leur réconciliation.
Le comité central du Fatah a recommandé dimanche soir la formation d’un nouveau gouvernement formé de membres de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), entité reconnue internationalement comme représentant les Palestiniens des Territoires et de la diaspora. Le Hamas ne fait pas partie de l’OLP.
Source: Avec AFP