Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a cherché dimanche à calmer les inquiétudes après l’annonce du retrait des soldats américains de Syrie, prétendant que l’entité sioniste continuerait de lutter contre ‘l’implantation de l’Iran’ dans ce pays.
Le président américain Donald Trump a annoncé mercredi le retrait complet des troupes américaines de Syrie, estimant avoir atteint son objectif de « vaincre » le groupe takfiro-wahhabite Daesh dans ce pays.
Pour ‘Israël’, la présence américaine sur le sol syrien constituait un rempart contre l’implantation de son ennemi iranien et un contrepoids à l’importante influence russe.
« La décision de retirer les 2.000 soldats américains de Syrie ne changera pas la cohérence de notre politique », a déclaré le Premier ministre israélien au début du conseil des ministres hebdomadaire.
« Nous allons continuer à agir contre la tentative de l’Iran d’établir une présence militaire en Syrie et si besoin, nous allons même élargir nos actions là-bas », a-t-il ajouté, précisant qu’il voulait « calmer ceux qui sont inquiets » et que la coopération avec les Etats-Unis était « pleinement » maintenue.
La décision du président Trump de retirer les troupes américaines de Syrie – et de réduire la présence en Afghanistan – a mené à la démission du ministre de la Défense Jim Mattis, en désaccord avec la nouvelle stratégie de la Maison blanche.
L’émissaire des Etats-Unis pour la coalition internationale anti-takfiristes Brett McGurk a également présenté sa démission vendredi.
‘Israël’ a mené des dizaines de frappes en Syrie depuis le déclenchement de la guerre dans ce pays en 2011, sous prétexte de mener des positions du Hezbollah et des intérêts iraniens.
Mais les agressions militaires en Syrie sont plus compliquées depuis qu’un avion militaire russe a été abattu par erreur par la défense antiaérienne syrienne, après un raid israélien dans le pays, le 17 septembre.
La Russie a depuis annoncé de nouvelles mesures de sécurité visant à protéger son armée engagée en Syrie, dont le renforcement de la défense antiaérienne du régime, avec des batteries S-300 et le brouillage des communications d’avions se trouvant à proximité.
Source: Avec AFP