Le président américain Donald Trump a approuvé une loi destinée à honorer la mémoire du président égyptien Anouar Sadate, pour le centenaire de sa naissance qui sera commémorée le 25 décembre prochain, a rapporté le quotidien libanais al-Akhbar.
le Raïs égyptien a été le premier chef d’Etat arabe à reconnaitre publiquement l’implantation de l’entité sioniste sur la terre de la Palestine et à signer avec ses dirigeants un accord de paix. Israël était alors représenté par son Premier ministre Menahem begin. La décision de Sadate avait été perçu par la nation arabe comme étant un acte de trahison et de renoncement à la Palestine. Il a été tué en 1981.
La demande destinée à l’honorer avait été présentée l’été dernier via un projet de loi au Congrès américain. Il recommande d’offrir à Sadate, même après sa mort, une médaille en or « en signe de reconnaissance pour ses exploits et ses contribution pour réaliser la paix au Moyen-Orient », selon les termes de ce projet. Il est baptisé “Anwar Sadat Centennial Celebration Act”.
Cette décision intervient au moment où le président américain, Donald Trump, s’attelle pour régler une fois pour toute, le conflit arabo-israélien, au détriment des droits du peuple palestinien, même ceux dictés par les Nations unies. Il a reconnu la ville sainte de Jérusalem al-Quds comme étant « la capitale d’Israël », alors que Jérusalem Est devrait être celle de l’Etat palestinien. Plusieurs pays arabes, notamment ceux du Golfe persique entament la normalisation avec Israël ces temps-ci, dont les Emirats arabes unis, le sultanat d’Oman, le Bahreïn et l’Arabie saoudite.
Les Palestiniens ont refusé dans leur ensemble ces nouvelles mesures. Des manifestations sont depuis le mois de mars dernier organisées dans la bande de Gaza, avec pour slogan la Grande marche de retour.
En Cisjordanie occupée, des dizaines d’opérations de résistance, en solo, ont été exécutées à l’arme blanche ou à la voiture-bélier, ces derniers mois. Elles ont connu une recrudescence ces derniers jours.