Bien que le régime israélien ait averti les Gazaouis et menacé de prendre pour cible toute personne s’approchant de la clôture séparant la bande de Gaza des territoires occupés par Israël, les Palestiniens ont organisé, vendredi 16 novembre, la 34e Marche du grand retour.
Des centaines de milliers de Palestiniens de Gaza ont pris part à cette marche, coïncidant avec la dernière victoire de la Résistance palestinienne face au régime israélien. Les manifestants ont également condamné les tentatives de normalisation des relations avec le régime israélien.
Au moins deux Palestiniens ont été tués et 40 autres ont été blessés par les tirs d’occupation à la frontière de Gaza, a indiqué Achraf al-Qodra, porte-parole du ministère palestinien de la Santé à Gaza.
« Notre frontière est notre ligne rouge, quiconque s’en approche se mettra en danger », a auparavant écrit le porte-parole de l’armée d’occupation israélienne Afikhay Adrai sur sa page Twitter.
Les centaines de milliers de manifestants ont en outre rendu hommage aux martyrs palestiniens.
Après l’assassinat par l’armée d’occupation, en début de la semaine, de l’un des chefs de la Résistance près de la bande de Gaza, des affrontements ont eu lieu entre le régime israélien et les groupes palestiniens, dont le Mouvement de la Résistance islamique palestinienne (Hamas) et le mouvement du Jihad islamique de la Palestine. Suite à ces affrontements, le cabinet israélien présidé par Benjamin Netanyahu a été conduit à accepter un cessez-le-feu avec la Résistance palestinienne.
Cet accord de cessez-le-feu a coûté cher à Tel-Aviv : Avigdor Lieberman, le ministre israélien des Affaires militaires, a démissionné et les manifestations anti-Netanyahu s’intensifient depuis l’annonce de cette trêve. Les Israéliens considèrent cet accord comme une défaite face à la Résistance palestinienne. Ils estiment également que la démission de Lieberman est une mise en scène pour remporter les prochaines élections.
Source: Avec PressTV