Les États-Unis ont reconnu leur impuissance à changer la ligne de conduite de l’État iranien.
Nathan Sales, coordinateur pour la lutte contre le terrorisme au sein du département d’État américain, a appelé, le mardi 13 novembre, les alliés des États-Unis à aider ce pays à changer l’approche de l’État iranien.
Au think tank américain Washington Institute for Near East Policy (WINEP), Nathan Sales a déclaré que les États-Unis devraient faire davantage pour changer le comportement de l’État iranien et mettre fin à son prétendu soutien au terrorisme.
« Nous savons bien que les États-Unis ne peuvent rien faire à eux seuls. C’est pourquoi nous avons mis nos partenaires internationaux sous pression pour nous aider à lutter contre le terrorisme soutenu par l’Iran », a-t-il dit.
Ailleurs dans son discours, Nathan Sales a déclaré que l’administration Trump ne cherchait pas à « changer le régime » en Iran et qu’elle réclamait uniquement un « changement d’attitude ».
Il a souligné qu’aucun secteur de l’économie iranienne, dont les secteurs de l’énergie et de l’aviation, n’avait été exclu des sanctions américaines.
Nathan Sales a réaffirmé que l’administration américaine utilisait tous les moyens dont elle disposait pour rompre tous les liens de la République islamique d’Iran avec le système financier international.
Le 8 mai 2018, le président américain Donald Trump a annoncé le retrait unilatéral des États-Unis de l’accord nucléaire qui avait été signé en juillet 2015 entre l’Iran et les 5+1.
Dans le même temps, le Trésor américain avait promis le retour des sanctions anti-iraniennes dans des délais de 90 et de 180 jours.
Le 6 août 2018, Donald Trump a promulgué un décret prévoyant la remise en place du premier lot de sanctions anti-iraniennes.
La deuxième tranche de sanctions, touchant les secteurs de la navigation maritime, des finances et de l’énergie, est entrée en vigueur le 5 novembre.
Washington a lancé une campagne de pression tous azimuts pour mettre l’Iran en difficulté et tente, en même temps, d’y rallier les autres pays, surtout ses partenaires européens.
Dans la foulée, l’administration américaine et le régime israélien ont mis sur pied un groupe de travail conjoint avec pour mission de soutenir les tendances séparatistes et d’insécuriser les frontières de la République islamique d’Iran.
Source: PressTV