Depuis que le prince héritier saoudien est confronté à l’affaire de l’assassinat du journaliste dissident saoudien Jamal Khashoggi, il a intensifié le rythme du processus de normalisation avec l’ennemi israélien.
Il y a eu sa rencontre très médiatisée avec la délégation de chrétiens évangéliques connus pour leur soutien indéfectible à Israël, le jeudi 1er novembre.
Etait présent entre autre Joel Rosenberg , son chef qui détient la double nationalité américaine et israélienne et qui a travaillé un certain temps dans le bureau du premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Devant ses hôtes, sionistes jusqu’à la moelle épinière, MBS a fait toutes les concessions, s’attaquant au président turc, aux Iraniens et au Russes. Tout en prenant soin de leur demander de ne pas révéler la teneur de ses propos. C’est mal connaitre les Israéliens qui ne ratent aucune occasion pour révéler l’effervescence de normalisation chez les régimes arabes.
Selon Rosenberg, MBS a entamé la discussion en s’en prenant à deux personnalités de l’histoire moderne de la région, connues pour leur animosité à l’entité sioniste : le dirigeant égyptien charismatique Jamal Abdel Nasser et le guide de la révolution islamique en Iran l’Imam Khomeiny. Il considère qu’ils ont contribué à la destruction de la région et ont causé des problèmes cruciaux au royaume saoudien, rapporte Rosenberg, selon les médias israéliens, repris par la télévision libanaise al-Mayadeen Tv.
MBS a aussi indiqué pour la délégation évangéliste que les ennemis du royaume wahhabite ne sont autres que « l’Iran, les Frères musulmans, le Hezbollah, et le Hamas ».
« Il a aussi ajouté que Daech et Al-Qaïda sont aussi les ennemis de l’Arabie », rapporte Rosenberg.
De retour aux Etats-Unis, le militant évangéliste s’est fait le défenseur du prince héritier saoudien dans l’affaire de l’assassinat de Khashoggi, déployant ses efforts pour le désinculper.
Selon le site Axius, relayant la 10eme chaine de la télévision israélienne, il a repris les dires selon lesquelles MBS est soi-disant irrité par cet assassinat, demandera des comptes à ceux qui l’ont exécuté et leur fera payer le prix.
Depuis l’éclatement de cette affaire, les milieux israéliens à leur tête le Premier ministre s’efforcent de lui en épargner les séquelles qui en découlent, d’autant que sa responsabilité est plus qu’avérée.
Benjamin Netanyahu a joué un rôle important auprès du président américain Donald Trump pour qu’il ne prenne par une position hostile à son encontre, estime le journal italien Il Manifesto. En échange de quoi Israël touchera le prix par une normalisation plus affichée.
Source: Divers