Une membre de la Chambre des représentants des États-Unis, Tulsi Gabbard, pourrait faire partie de l’administration du président élu Donald Trump, a déclaré une source haut placée de l’équipe du milliardaire.
Selon la source, Mme Gabbard pourrait être désignée à un poste clé de l’administration, y compris celui de ministre de la Défense ou d’ambassadeur des États-Unis à l’Onu, apprend-on d’ABC News. Donald Trump a déjà eu une rencontre lundi avec Tulsi Gabbard dans sa résidence à New York et elle a été jugée « excellente », annonce la même source.
Auparavant, la parlementaire avait critiqué les plans de l’administration américaine sortante de faire renverser le président syrien Bachar el-Assad. Elle avait également préconisé un contrôle plus strict des réfugiés en provenance du Proche Orient.
« L’escalade de la guerre en Syrie, prévoyant l’introduction d’une zone d’exclusion aérienne, aura des conséquences catastrophiques pour le peuple syrien, pour notre pays et pour le monde entier », a déclaré Tulsi Gabbard.
Selon elle, la poursuite d’une telle politique pourrait aggraver la crise migratoire, renforcer les terroristes et exposer les États-Unis et la Russie à la menace d’un conflit direct.
Selon Mme Gabbard, son pays devrait plutôt se concentrer sur ses problèmes internes et sur la lutte contre les terroristes, une menace réelle pour le peuple américain.
Donald Trump avait auparavant déclaré qu’il considérait comme insensées et idiotes les tentatives de l’administration américaine actuelle de combattre simultanément le groupe terroriste Etat islamique et Bachar el-Assad.
Le milliardaire a exprimé cette opinion dans une interview accordée au New York Times. « L’EI constitue une menace plus sérieuse pour les Etats-Unis qu’Assad. Je ne dis pas qu’il soit bon, parce que ce n’est pas le cas, mais de loin notre plus grand problème n’est pas Assad, mais Daech. » Selon M.Trump, le chef d’Etat américain Barack Obama a recours à des moyens limités dans sa lutte contre Daech.
Source: Sputnik