Le général de brigade Fayez al-Dawiri, analyste et expert (émirati) des questions militaires, a reconnu la défaite des brigades Amalek, affiliées à la coalition dirigée par l’Arabie saoudite, sur le front du littoral occidental du Yémen.
Dans une interview avec la chaîne de télévision Abu Dhabi TV, le général Dawiri a reconnu que les brigades Amalek étaient les principaux responsables du revers essuyé par les forces de la coalition sur le front de la côte-ouest.
« Les frappes aériennes de l’aviation de la coalition ne se sont pas avérées efficaces. Il a manqué un maillon essentiel à la stratégie militaire. Revenir d’al-Khokha, Zobeyd et d’al-Tahtiya, ce serait reconnaître clairement l’échec de la coalition saoudo-émiratie dans la bataille de Hodeïda », a-t-il déclaré.
Il a tourné en ridicule les excuses et les explications apportées par les chefs des brigades Amalek et a mis l’accent sur leur inefficacité.
En effet, les monarchies du golfe Persique et plusieurs pays arabes entraînés par l’Arabie saoudite dans une guerre d’usure au Yémen sont intervenus contre les forces yéménites (armée + Ansarullah) au moyen de raids aériens durant lesquels le sort des populations civiles n’a pas du tout été pris en compte. Quatre années de guerre ont plongé le pays dans un chaos infernal. Les Nations Unies parlent de la « pire crise humanitaire au monde ».
Par contre, les forces yéménites ont fait preuve d’une extraordinaire organisation et coordination militaire. Ils ont réussi à prendre la situation en main, en maintenant les forces de la coalition à 90 km de la zone de conflit.
L’acharnement de la coalition saoudo-émiratie sur les populations civiles témoigne de la frustration de ceux qui la dirigent et qui peinent à faire bloc à la résistance de l’armée yéménite et d’Ansarullah.
« Les dernières évolutions sur le terrain et les multiples vidéos et reportages auxquels nous avons accès sont la preuve évidente du lourd fardeau que porte les Émirats et leurs mercenaires. Ils n’ont pas avancé d’un pouce lors de leur deuxième offensive contre la ville de Medina », rappelle le général Dawiri.
Malgré le bilan élevé des pertes civiles au Yémen, l’armée yéménite et Ansarullah sont les gagnants de la bataille de Hodeïda. Les rangs de la coalition militaire principalement composée de Saoudiens et d’Émiratis sont en pleine déconfiture. Sa désintégration n’est plus qu’une question de temps, s’accordent à le dire la plupart des observateurs.
Source: Avec PressTV