Nouvelle structure militaire de la coalition de milices jihadistes takfiristes Tahrir al-Cham qui se trouve désormais confinée dans la province d’Idleb, et dans quelques poches des provinces de Hama et Alep : elle sera désormais répartie en trois divisions.
Dans un communiqué qu’elle a publié ce lundi 1er octobre, on signale que les trois divisions sont appelées « Armée Abou-Bakr », «Armée d’Omar ibn Khatab » et « Armée d’Osman ibn Afan ». Du nom des trois premiers califes rachidites et commandants des musulmans après la mort du prophète Mohammad (s).
Abou-Bakr se compose de terroristes d’Idlib, de Badiya et de Hama. Le groupe Omar ibn Khatab contient des terroristes d’Alep et de la Ghouta orientale et celui d’Osman ibn Affane est composé des terroristes du Levant, rapporte le site en ligne francophone de la télévision iranienne Press Tv.
Cette intervient alors que Hayat Tahrir al-Cham n’a pas encore exprimé de position quant à l’accord russo-turc conclu à Sotchi le mois passé, et qui prévoit la création d’une zone démilitarisée de 15 km de profondeur, dans la province d’Idleb, séparant les forces gouvernementales des milices soutenues par la Russie. La zone visée étant occupée par les rebelles takfiristes jihadistes.
Des signes de divisions internes se sont manifestés au sein de cette milice. Selon Press Tv, Tahrir al-Cham a procédé depuis trois jours à l’arrestation des membres rebelles et protestataires qui sont sous le commandement d’Abou Malek al-Talli, le chef du groupe terroriste à Idlib.
Alors que ce dernier avait déjà arrêté 30 membres protestataires de Tahrir al-Cham parmi lesquels figurent un certain nombre de terroristes étrangers. Ils exigent que leur direction annonce sa position envers l’accord signé sur la zone démilitarisée au nord de la Syrie.
Les membres égyptiens de Tahrir al-Cham ont pour leur part menacé le groupe terroriste en signe de protestation contre l’arrestation de leurs camarades.
Ce lundi 1er octobre, l’Observatoire syrien des droits de l’Homme, instance médiatique de l’opposition syrienne pro occidentale, a fait état de la liquidation d’un chef militaire de Tahrir, qui a été abattu par les tirs d’hommes armes inconnus.
Depuis le mois d’avril dernier, quelque 325 personnes au moins ont été abattues dans les zones occupées par les rebelles, dans les provinces de Hama, d’Alep et d’Idleb, indique l’OSDH.
Source: Divers