L’ancien secrétaire d’État John Kerry a affirmé, dimanche, que l’accord nucléaire signé avec l’Iran continuait de fonctionner même sans les États-Unis, et que de nombreux pays essayaient de préserver cet accord international.
À l’antenne de la chaîne de télévision américaine CBS News, l’ancien chef de la diplomatie américaine, John Kerry, a une fois de plus critiqué le président des États-Unis, Donald Trump, pour avoir annoncé la sortie unilatérale américaine du PGAC.
Des experts et conseillers au sein même de l’administration Trump estimaient qu’il fallait essayer de préserver cet accord, ajoute John Kerry.
« Depuis le retrait américain de l’accord nucléaire, la Russie, la Chine, l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni essaient tous de préserver l’accord nucléaire. Seul le gouvernement de Trump s’en est retiré ; les experts le savent bien. Le département de la Défense de Trump et son propre secrétaire à la Défense avaient la conviction qu’il fallait préserver l’accord nucléaire. Le secrétaire d’État dont s’est débarrassé M. Trump croyait lui aussi qu’il fallait préserver l’accord. Ses agences de renseignement partageaient elles aussi cet avis. Et la réalité, c’est que l’accord sur le nucléaire iranien continue de fonctionner, même sans les États-Unis. »
Le président américain Donald Trump a repris, le mardi 8 mai, ses accusations anti-iraniennes dont le bien-fondé n’a jamais été confirmé.
Lors d’un discours attendu, prononcé à Washington, Trump a déclaré que l’accord nucléaire imposait des restrictions « insuffisantes » à l’Iran.
Qualifiant le Plan global d’action conjoint d’accord « catastrophique », le président américain a annoncé le retrait des États-Unis de cet accord multilatéral, ainsi que le rétablissement des sanctions contre l’Iran.
Source: Avec PressTV