Aux Etats-Unis, le département d’État a annoncé jeudi la création du groupe d’action sur l’Iran destiné à soi-disant « appliquer la stratégie de l’administration sur Téhéran » et à faire pression pour « modifier le comportement du gouvernement iranien ».
Le secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo, a prétendu que ledit groupe serait chargé de diriger, d’examiner et de coordonner « tous les aspects des activités du département d’État liées à l’Iran », et qu’il serait placé sous sa responsabilité.
Brian Hook, directeur de la planification politique au département d’État, sera à la tête de ce groupe avec le titre officiel de représentant spécial pour l’Iran.
En effet, la formation d’une nouvelle institution qui doit se concentrer spécifiquement sur les hostilités américaines à l’encontre de l’Iran au sein du ministère américain des Affaires étrangères n’est pas chose nouvelle. Toutes les missions confiées au groupe d’action sur l’Iran étaient déjà en cours d’accomplissement et la création par Washington d’une nouvelle institution signifie que les menaces américaines n’ont pas porté leur fruit et que Donald Trump n’est pas satisfait du résultat de ses menaces proférées contre d’autres pays pour les sommer de ne pas coopérer avec l’Iran.
Alors que les appels aux négociations avec et sans condition préalable ont été tous rejetés par l’Iran, il semblerait que le groupe d’action sur l’Iran envisage de tenter sa chance en recourant à une nouvelle approche pour voir si les menaces visant à contraindre d’autres pays à rompre leurs relations avec l’Iran, notamment dans le domaine économique, fonctionneront ou pas ; il espère effectivement par cette méthode convaincre l’Iran à s’asseoir à la table de négociation avec Trump.
Brian Hook, représentant spécial pour l’Iran, a déclaré s’être entretenu avec 20 pays pour leur enjoindre de faire pression sur l’Iran. Le journal japonais Mainichi a fait part de la visite du directeur général du département d’État américain en Asie du Sud-Est à la tête d’une délégation des départements d’État et du Trésor. Le point commun de toutes ces mesures se résume en une seule phrase : « Choisissez ! C’est soit l’Iran soit les États-Unis ! »
Le groupe d’action sur l’Iran n’est qu’un maillon de la longue chaîne des menaces des États-Unis contre la RII. Tout comme d’autres campagnes anti-iraniennes de Trump avant lui, il divertira pendant un certain temps le président et les médias américains.
Source: PressTV